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Publié le : 14/03/2023 14:21:44
Catégories : Bonnes pratiques
Faisons un tour d'horizon des six mentions sur les étiquettes des vêtements à avoir à l'œil, avec la direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes (DGCCRF).
La composition d'un vêtement doit obligatoirement être lisible et rédigée en français, pour l'ensemble des articles commercialisés en France.
Elle doit être « fixée de manière définitive au produit, par exemple cousue », explique la direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes (DGCCRF).
Tout vêtement comporte, sur l'étiquette ou le marquage, la dénomination et le pourcentage en poids de toutes les fibres textiles utilisées, par ordre décroissant.
Si l'étiquette indique « 100 % ... », « pur ... » ou « tout ... », le vêtement doit être composé en totalité de la fibre en question.
La taille peut varier nettement selon les pays et les fabricants, prévient la DGCCRF.
De plus, elle est parfois indiquée sous forme de chiffres (38, 40, 42... voire 1, 2, 3...) ou de lettres (S, M, L...).
Des tables de conversion existent, mais elles sont surtout indicatives.
Les explications d'entretien des vêtements peuvent être indiquées en toutes lettres. Toutefois, elles prennent souvent la forme de pictogrammes, qui sont des marques déposées par le Groupement international d'étiquetage pour l'entretien des textiles (Ginetex). « Les traitements recommandés par les symboles doivent empêcher des dommages irréversibles qui pourraient être infligés aux articles textiles », estime l'organisation.
Les pictogrammes les plus fréquents sont :
Enfin, « tout symbole barré signifie qu'il ne faut pas utiliser le procédé qu'il représente », ajoute la DGCCRF.
Le prix du vêtement doit être indiqué de manière visible, par étiquetage ou affichage, et toutes taxes comprises (TTC). « Vous devez être en mesure de connaître immédiatement son prix de vente, sans avoir à interroger un vendeur », rappelle la DGCCRF.
En cas de réduction, comme lors des soldes, l'étiquette doit mentionner l'ancien prix barré et le nouveau. Toutefois, « une annonce globale, -25 % en caisse par exemple, suffit si le taux de réduction est identique pour tous les articles faisant l'objet de cette promotion ».
Le décret du 29 avril 2022 en application de la loi AGEC (antigaspillage pour une économie circulaire), impose désormais aux fabricants et distributeurs de faire figurer l’origine géographique des trois grandes étapes de fabrication. S’agissant de vêtements, cela concerne le tissage, la teinture et l’impression, et la confection.
Par ailleurs, un avertissement pour les textiles majoritairement synthétiques qui rejettent des fibres micro plastiques lors du lavage devra également être indiqué.
Cette nouvelle obligation entre en vigueur progressivement, à partir du 1er janvier 2023, et concerne dans un premier temps les entreprises ayant un chiffre d'affaires annuel supérieur à 50 millions d'euros et responsables de la mise sur le marché national d'au moins 25 000 unités de ces produits annuellement.
Un vêtement qui ne serait pas neuf mais d'occasion doit obligatoirement être signalé par un écriteau. Dans le cas des produits d'occasion, « l'indication de composition du textile n'est pas obligatoire », ajoute la DGCCRF.
Europrocess - votre expert en étiquetage depuis 37 ans.
Ces informations sont (re)publiées par Europrocess à titre informatif, le client a une entière responsabilité de vérifier et de valider l'exactitude et la conformité de ses étiquettes par rapport aux mentions légales et la législation en vigueur.
Crédit image : Tarzhanova de Getty Images
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